• les solutions de SOS CALIX

    Notre agglomération risque de se trouver impactée par un Plan de Prévention des Risques Technologiques d’ici fin 2014 si nous ne prenons pas les choses en main et si nous ne faisons pas valoir notre bon sens.

    Car oui, il ne s’agit pas d’autre chose, le bon sens, et il fait cruellement défaut dans ce dossier.

    Dans l’état d’avancement du dossier PPRT, SOS CALIX est capable de faire des propositions de raison, pour solutionner l’épineux problème du PPRT au cœur de l’agglomération Caennaise et d’ainsi éviter les répercutions catastrophiques que ne manquera pas de générer l’approbation de ce plan.

    SOS CALIX l’a déjà proposé à plusieurs reprises, le déclassement du site des Dépôts Pétroliers Côtiers (DPC) de Mondeville est une solution alternative d’abaissement du Seveso seuil haut vers le Seveso seuil bas et permettrait l’annulation de ce PPRT et ses contraintes foncières.

    En effet, la société DPC réunit en son site de stockage deux produits pétroliers, les supercarburants et le fioul gasoil.

    Un libre service permet la distribution par route de ces carburants, soit environ 200 camions par jour qui quittent le site de DPC pour approvisionner la Basse Normandie.

    De plus, l’Éthanol est un additif nécessaire à l'élaboration des carburants. En tant que tel, il est mélangé àces derniers sur site. Quotidiennement des camions citernes remplis d'éthanol traversent la Presqu’île, passent au bout du Bassin Saint Pierre aux abords directs du centre commercial des rives de l'Orne, de la future BMVR et du centre ville de Caen. Pourquoi ne suivons nous pas l’exemple de Rouen qui a banni les TMD (transports de matières dangereuses) de son centre suite à la catastrophe du Pont Mathilde d’octobre 2012 ?

     

     

    Aujourd'hui SOS CALIX veut faire entendre la VOIX du bon sens en réclamant plusieurs études comparatives non examinées à ce jour :

    L’Etat compare uniquement dans son éude le coût du déplacement de la totalité du site DPC aux mesures foncières partielles engendrées par la prescription du PPRT.

    SOS CALIX demande que soit étudié et comparé le déplacement des seules essences avec le coût de la totalité des mesures foncières, c’est à dire en incluant l’ensemble des coûts des travaux prescrits supportés par les habitants et les entreprises riverains du site et le coût des répercutions à long terme sur le développement urbain et économique de l’agglomération caennaise.

    SOS CALIX demande que soit étudiées trois possibilités pour retirer les essences du centre de l’agglomération Caennaise :

    1 – L’utilisation des aires de stockage du Havre ou de Rouen comme base d’approvisionnement. Nous supprimerions le Transport par route d'éthanol et de plusieurs milliers de m3 annuel d'essences hautement explosives comme chacun le sait, à proximité des abords du centre commercial des Rives de l'Orne, de la future BMVR et du centre ville de Caen. Le PPRT de DPC et ses coûteuses mesures foncières serait de fait supprimés et si SOS CALIX était entendu nous supprimerions le coût de la construction d’un nouveau site de stockage.

    2 – La crétion d’une unité de stockage uniquement d’essence à Honfleur sur l’ancien site de BTT, et dont le PPRT était non impactant pour la population et les entreprises. L’avantage étant le raccordement au TRAPIL existant de la plate-forme sans coût supplémentaire et la proximité d'eau sans contrainte.

    3 – Le délacement des essences uniquement sur un des six sites éudiés par l’Etat pour la déocalisation de la plate-forme DPC, avec la prescription d’un PPRT non impactant pour la population et les entreprises.

    SOS CALIX portera ces propositions de bon sens dans les jours qui viennent, auprès de Monsieur le préfet de région, de son secrétaire général, ainsi que des représentants de la DREAL.

    SOS CALIX présentera également ces propositions aux élus des communes de Mondeville, Hérouville Saint Clair et Caen, en leur réclamant au minimum l’exonération totale des impôts locaux rattachés aux propriétés et entreprises impactées en cas d’approbation du PPRT comme le prévoit la loi. Pour compenser la dévaluation des immeubles soumis à servitude d’utilité publique, la spoliation du droit à la propriété, l’augmentation des assurances consécutive à l’exposition aux risques et le financement des travaux de protection de l’habitat à la charge des propriétaires .